SIPPT

logo institution


Delta Hainaut
7000 Mons

tél : 065/38.22.10
fax : 065/38.22.37
Secrétariat

Les différents engins de levage

Monte-charge

C’est un appareil élévateur desservant les niveaux d'un bâtiment, muni d'une cabine dont les dimensions réduites ne permettent pas l'accès aux personnes (la hauteur libre dans la cabine est limitée à 1,20 m).

Transpalettes

1 - Lever le transpalette, sans charge, jusqu'à la position maximale ;
2 - Maintenir le timon en position basse ;
3 - Appliquer une légère charge sur les fourches ;
4 - Baisser le transpalette en position minimale (cette opération chasse l'air du vérin).

Commande du timon

Chariot élévateur frontal

C’est un engin de manutention (véhicule automobile) équipé d’une fourche frontale lui permettant de soulever, pour déplacer des palettes, des conteneurs ou des caisses mobiles. Ces deux derniers sont généralement vides. Ce chariot ne peut opérer que sur le premier rang de stockage.

Il existe toute une variété de modèles pouvant transporter des charges de 1,5 tonnes (palettes) à plus de 40 tonnes et pouvant gerber sur des hauteurs considérables (plus de 10 mètres). Il est équipé naturellement de deux fourches, mais il peut être aussi équipé de pinces hydrauliques pour la prise de bobines ou de rouleaux de papier, de palonniers à conteneurs, de pieux horizontaux pour les pièces cylindriques à axe évidé etc.

Ces machines fonctionnent généralement avec des moteurs thermiques alimentés au gaz pour les petites et moyennes et au gasoil pour les grosses. Les petites unités peuvent aussi être à moteur électrique avec une alimentation par batteries.

Un chariot élévateur typique est généralement composé des éléments suivants.

Le chariot lui-même, machine mobile avec des roues et/ou des chenilles dirigées par un train directionnel. Pour une plus grande sécurité et stabilité de l'engin, celui-ci peut être équipé de pneus pleins, évitant les risques liés à une crevaison au cours d'une opération de chargement, manutention ou déchargement. Un moteur à combustion interne alimenté par du GPL, de l'essence ou du gazole ou un moteur électrique à courant continu ou à courant alternatif alimenté par une batterie d'accumulateurs ou par des piles à combustible.

Le mât est l'assemblage vertical qui permet de lever, de baisser et de pencher la charge. Le mât peut être actionné hydrauliquement : il se compose d'un ou plusieurs vérins et de rails emboîtés les uns dans les autres qui servent pour soulever, baisser et pour la stabilité latérale. Le mât peut aussi être actionné par des chaînes par un moteur hydraulique fournissant la puissance motrice. Dans tout les cas, le circuit hydraulique est équipé d'un limiteur de vitesse de descente.

Le porte-charge, sur lequel sont fixées la ou les fourche en métal ou les équipements optionnels, se déplace le long du mât au moyen de chaînes, ou en étant fixé directement au vérin hydraulique. Généralement, le porte-charge qui est monté sur roulement, est guidé par, et se déplace entre les deux rails du mât.

Une ou plusieurs fourches qui retiennent la charge. La partie verticale arrière de la fourche est le plus souvent accrochée au porte-charge au moyen d'un crochet ou d'un loquet (fourches de classe I à IV). Quelques fourches sont montées sur un axe. La portion horizontale des fourches est effilée pour faciliter l'insertion dans ou sous la charge, on peut les déplacer horizontalement et verticalement au moyen de vérins hydrauliques. Pour des utilisations particulières, un chariot à fourches peut être équipé avec toute une variété d'autre équipements, incluant les pinces, les pinces pour carton, les boucliers racleurs, les manipulateurs de poteaux, les manipulateur de container, les pinces pour rouleaux et d'autres. Ces équipements se déduisent généralement de la charge admissible du chariot. Cette réduction est provoquée par l'agrandissement de la dite distance de priorité de fret.

Un support arrière de charge ou dosseret est installé quand la charge est plus haute que le haut du porte-charge ; c'est une extension semblable à un râtelier boulonné ou soudée au porte-charge pour empêcher la charge de se déplacer en arrière.

La cabine, qui avec une place pour le conducteur ou cariste, contient les pédales de commande, le volant de direction, les boutons et les leviers de commande hydraulique pour diriger la machine, un tableau de bord avec les voyants et un diagramme de charge informant le conducteur du poids à ne pas dépasser en fonction des dimensions de la charge et de la hauteur d'élévation. La cabine peut être ouverte, ou fermée, mais est limitée par l'ensemble de protection semblable à une cage. Le cariste qui conduit les machines est protégé, de n'importe quel objet tombant, par un toit en métal soutenu par des poteaux.

Les chariots élévateurs en porte-à-faux ont un contrepoids d'équilibrage, qui est une masse en fer attachée à l'arrière de la machine, nécessaire pour compenser la charge. Dans un chariot de levage électrique, l'ensemble des batteries acide-plomb elles-même peuvent servir de contrepoids. Le fret maximum à soulever en fonction de la longueur de course, peut être lu sur un diagramme de charge admissible.

Plate-forme mobile de chargement

Capacité: 6000 kg
Largeur de 3000 à 4000 mm
Longueur: 3000 à 5000 mm
Hauteur de travail de 1000 à 1450 mm.
La table de manutention peut être fixe ou mobile. Elle est utilisable en absence de quai de chargement ou pour agrandir la surface de stockage.
La plate-forme mobile se déplace facilement à l'aide d'un chariot élévateur. La plate-forme mobile peut être associée avec une rampe mobile.



Rampe fixe de chargement
Rampe fixe SP permettant aux véhicules d'arriver horizontalement dans l'entrepôt.
La rampe fixe est utilisée pour la liaison entre le sol et le quai.
Caractéristiques:
Rampe fixe type RFS0907
Longueur: 9000 mm
Largeur: 2400 mm
Capacité: 7000 Kg.

Rampe fixe type RFS1007
Longueur: 10000 mm
Largeur: 2400 mm
Capacité: 7000 Kg.

Rampe fixe type RFS1207
Longueur: 12000 mm
Largeur: 2400 mm
Capacité: 7000 Kg.

Ponts élévateurs

 

Charge au choix avec respectivement une lèvre de chargement au niveau de la face latérale. En position descendue, le pont est au niveau du sol.

Grue de chantier

La grue se caractérise par une longue flèche en porte-à-faux a laquelle la charge est suspendue au moyen d’un câble et d’un crocher.

Cet engin sert à la construction d’infrastructures et de bâtiments.
La grue lève les charges grâce à un palan fixé au bout d’un câble relié à un treuil. Elle peut déplacer la charge en pivotant sur sa base.

Les grues mobiles

Les grues mobiles sont montées sur pneumatiques ou sur chenilles et font partie intégrante d'un véhicule. Les contre-poids peuvent cependant être transportés séparément. Elles peuvent être déplacées facilement.
Il existe trois catégories de grues mobiles :
- AT : automotrices ;
- ATT : automotrices tout terrain ;
- SP : sur porteur.

Les grues statiques

Les grues statiques (aussi appelées grues à tour) peuvent être ancrées dans le sol (par fixation dans des fondations) et/ou lestées à la base par des blocs de béton.
Il existe deux catégories de machines:
- GMA: Grue à montage automatisé. La rotation s'effectue à la base ;
- GME: Grue à montage par éléments. La rotation s'effectue en partie haute.

A savoir :

On exprime la capacité d'une grue à tour ou d'une grue mobile en Tonnes/Mètres (plus actualisé Kilo Newton/mètre
La capacité de levage pour une grue GMA est, pour la plus petite, 1800 Kg à 9.30 m - 700 Kg à 20 m de portée (16 KN/M). Pour la plus grande, 8000 Kg à 13.10 m - 1500 Kg à 50.00 m de portée (102 KN/M).
La capacité de levage pour une grue GME est, pour la plus petite, 2500 Kg à 18.40 m - 1000 Kg à 35.00 m de portée (45 KN/M). Pour la plus grande, 64000 Kg à 30.30 m - 20000 Kg à 80.00 m de portée (1900 KN/M).

Toute grue doit obligatoirement disposer d'un dispositif d'information sur la vitesse du vent. (Anémomètre). Cet appareil indique la vitesse du vent en Km/H sur un écran appelé boîtier d’aide à la conduite. Une pré-alarme est notifiée à 50 Km/H, avec feux à éclats de couleur orange. L'alarme est notifiée à 72 Km/H, avec feux à éclats de couleur rouge, et sirène. Le travail de la grue est interdit dès que la vitesse du vent atteint 72 Km/H.

Pont roulant

Le pont roulant est un appareil de manutention permettant le levage et le transfert de charges lourdes.
Il est constitué d'une ou de deux poutres en acier, motorisé par 1, 2 ou 4 moteur(s) ou non motorisé, sur laquelle un palan ou un treuil motorisé ou non est placé. Il peut être suspendu ou posé sur 2 rails.

 

Palonnier

Il est très important de respecter certaines règles lors d'une manutention d'une charge par palonnier. Malgré leur conception souvent simple, il est recommandé de s'adresser à des professionnels de la manutention qui vous apporteront toutes les garanties nécessaires et notamment la conformité aux normes.

La stabilité du palonnier avec sa charge est fonction : 

  • de la hauteur perdue (HP). Cette côte doit être la plus importante possible ;
  • de la côte A qui doit être le plus possible supérieure à la côte B ;



    (Important : si A est inférieur à B, la côte HP devra toujours être supérieur à B moins A)
  • de la longueur des élingues inférieures si elles existent : plus elles sont courtes, plus on évite le balancement de la charge lors des mouvements.

Palans à levier

Pour lever :

  • Débrayer le volant : Tirer le volant vers l'extérieur puis tourner d' 1/4 de tour ;
  • Tendre manuellement la chaîne en tirant sur le brin mort. Embrayer le volant ;
  • Positionner le bouton de sélection sur "lever". Actionner le levier.

Pour descendre :

  • Positionner le bouton de sélection sur "descente" ;
  • Actionner le levier.

ATTENTION!

  • Ne débrayez pas si le palan est en charge ;
  • Posez la charge avec le palan avant de décrocher ;
  • N’enlevez pas la charge suspendue au palan car le système de freinage ne serait pas désactivé.

Grues d'atelier pliable

Pour lever :

  • Régler la flèche en fonction de la charge à lever ;
  • Fermer la valve du vérin ;
  • Mettre le levier de manœuvre dans le logement prévu ;
  • Actionner le levier.

Pour descendre :

  • Retirer le levier du logement ;
  • Ouvrir lentement la valve du vérin.

Tireurs à câble

Montage du câble :

  • Débrayer le tireur à l'aide du levier 3 ;
  • Insérer le câble par l'entrée A, jusqu'à ce qu'il ressorte par l'extrémité B.

Démontage du câble :

  • Débrayer le tireur à l'aide du levier 3 ;
  • Dégager le câble par l'entrée A ;
  • Ne pas sortir le câble à l'aide du levier 2 (cette opération risque de détériorer le câble et les mâchoires).

Treuils auto freinés

La charge minimale d'utilisation correspond à l'effort nécessaire pour désactionner le système de freinage. Si cette charge n'est pas respectée, ou si le cliquet de sécurité n'est pas déverrouillé, la charge ne descend pas et la manivelle se dévisse sur son axe.
Sur les treuils auto freinés, le jeu entre la manivelle et l'écrou de retenue est nécessaire au bon fonctionnement du système de freinage.
Garder un minimum de trois tours de câble sur le tambour.
Ne jamais monter le câble en sens inverse de la rotation normale du tambour (le système de frein serait hors service).

Moufles & poulies

Effort à la suspente d'une poulie :

Le tableau suivant indique le coefficient A, à multiplier par la charge au brin, pour obtenir la charge total s'exerçant sur la poulie.

Angle

0

30

45

60

75

90

105

120

150

Coef A

2

1,93

1,85

1,73

1,59

1,41

1,22

1

0,52

Crics rouleurs

Montage :

  • Fixer le levier et la pédale de levage dans leur logement respectif ;
  • Retirer la protection de la pédale de levage (crochet qui stabilise la pompe en position basse).

Pour monter :

  • Vérifier que le bouton de commande soit sur la position On ;
  • S'assurer de la stabilité de la charge ;
  • Actionner la pédale de levage jusqu'à la hauteur souhaitée ;
  • Caler et stabiliser la charge.

     

Pour descendre :

  • Incliner légèrement le levier de commande pour déverrouiller la vanne ;
  • Tourner lentement le bouton de commande vers la position OFF. Ce bouton contrôle l'ouverture de la vanne du vérin ;
  • Il est impératif de contrôler la vitesse de descente en réduisant l'ouverture de la vanne.



éditeur responsable : Serge Marlier, maintenance du contenu : Pierre-Yves Hainaut,
date mise à jour : 22-8-2008, s'identifier