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Secrétariat

Fiche pratique : Protection individuelle contre la chute

     Pictogramme : Protection obligatoire contre les chutes

Le travail en hauteur peut désigner plusieurs situations de travail résultant de l’emplacement du travail (toitures, passerelles, charpentes…) ou de l’utilisation de certains équipements (échelles, échafaudages, plateformes de travail). Pour que le travail en hauteur soit exécuté en sécurité, l'entreprise doit privilégier la protection collective sur la protection individuelle.

Remarque :

Il convient de consulter le SIPPT afin de vous assurer que le recours à des protections collectives n'est pas raisonnablement possible ou si la méthodologie de travail ne peut être adaptée afin de supprimer les risques.

Lorsque le travailleur est exposé au risque de chute d’une hauteur supérieure à 2 m., en l’absence de protections collectives, une protection individuelle est obligatoire.
Il est donc imposé par la loi (article 5 de l’AR du 13 juin 2005) d’utiliser un harnais et une ligne de vie pour les travaux en hauteur sans rambarde.

Pour prévenir la chute, le travailleur est relié à une corde ou ligne de vie ; le harnais (composé de sangles cousues qui enserre le bassin et le torse) ou le baudrier (les sangles n’enserrent que le bassin) lui permettent de s’attacher.

Important :

Première cause d’accidents graves ou mortels dans le secteur de la construction, les chutes de hauteur ont pour origine :

1. Le travail sur un échafaudage, une plate-forme sans garde-corps ou sans harnais de sécurité correctement attaché ;
2. Le travail sur des toits fragiles, sur des échelles mal entretenues, mal placées et/ou mal fixées ;
3. Les chutes d’échelles lors de leur utilisation en tant que poste de travail.

A savoir :

• Si la hauteur de chute ne peut être limitée à moins de 2 mètres, le travailleur doit porter un harnais de sécurité ;
• La chute doit être arrêtée 1 mètre au moins au-dessus de la surface de réception, compte tenu de l'utilisation éventuelle d'un amortisseur de chute ;
• Cet équipement de sécurité est réservé au seul usage personnel du travailleur auquel il a été remis ;
• Il doit être adapté à la nature du travail et à la taille des utilisateurs.

Le harnais de sécurité :

C’est un ensemble composé de sangles, assemblées par un bouclage aisément détachable, et qui, en entourant le torse de quelqu'un, le protège contre les chutes ou les chocs.

 

Les lignes de vie :

 

Support quasi-horizontal constitué par un câble d’assurance, fixé à des ancres fixes sur lequel le point d’ancrage de l’EPI coulisse pour permettre à la personne ainsi assurée de se déplacer.

Les longes anti-chutes :

 

Equipées d’absorbeur d’énergie intégré, les longes antichute sont destinées à limiter les risques de chute et à réduire l’impact sur le corps en cas de chute (600 Dan).

Recommandations :

  • Vérifier l'équipement tous les jours ;
  • Remplacer l'équipement défectueux. En cas de doute sur sa sécurité, ne pas l'utiliser ; remplacer tout équipement, y compris les cordes, utilisé lors d'une chute ;
  • L'équipement devrait être examiné par un inspecteur qualifié au moins une fois l'an ;
  • Utiliser l'équipement adapté à la tâche ;
  • Un entretien élémentaire prolonge la durée de l'équipement et contribue à son bon fonctionnement.

Les 3 éléments indispensables composant un système anti-chute.

  • Le point d’ancrage ou d’amarrage :

    Constitue le point auquel l’opérateur sera relié. Il se caractérise principalement par sa résistance. L’ancrage peut être fixe : anneau de sangle, broche, cravate, ou mobile : par le biais de lignes de vie verticales ou horizontales. Le point d’ancrage doit quant à lui être attaché sur un support dont la résistance est également garantie.

  • Le système de liaison :

    Il doit d’abord permettre de relier l’opérateur au point d’ancrage afin de limiter son déplacement. Il doit ensuite retenir l’opérateur en cas de chute, et souvent également amortir sa chute. Il se présente sous différentes formes : enrouleur, longe, coulisseau sur corde…. Le choix du système dépend du cadre dans lequel il est utilisé et de la fonction qu’il est amené à remplir.

  • Le système de préhension du corps :

    Seul le harnais complet (avec bretelles et cuissardes) est homologué dans le cadre d’un équipement anti-chute. Il dispose de points d’ancrages permettant d’attacher le système de liaison et de sécuriser ainsi l’utilisateur. Un bon harnais doit être adapté à son activité et lui offrir : confort (nature des sangles, construction), fonctionnalité (nombre et position des points d’ancrage) et résistance.

éditeur responsable : Serge Marlier, maintenance du contenu : Pierre-Yves Hainaut,
date mise à jour : 22-8-2008, s'identifier