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Delta Hainaut
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Secrétariat

La suspension dans le harnais

Lorsqu'il est fait usage d'un tel équipement de protection individuelle, un travailleur ne doit jamais rester seul afin de pouvoir être secouru dans un temps compatible avec la préservation de sa santé.

Nouveauté : désormais, seuls les harnais de sécurité (et non les ceintures de sécurité) peuvent encore être utilisés comme équipements de protection contre les chutes.

Aussi sophistiqué, aussi confortable qu'il soit, la suspension dans un harnais n'est pas physiologique. En conséquence, comme le prouve les études citées en note, une personne suspendue accidentellement dans son harnais doit être "dé-suspendue" le plus rapidement possible. Il faut 6 à 20 minutes de suspension inerte pour qu'un sujet bien portant perde connaissance. Cette perte de connaissance conduit à la mort sans une intervention rapide. Que le point d'accrochage soit ventral, sternal ou dorsal ne change pas grand chose. Une des études conclue qu'il est illusoire d'imaginer un harnais évitant ce problème.

Nous parlons ici de suspension inerte. Mais, les problèmes mis en évidence lors de la suspension inerte sont produits par des causes qui existent également lors d'une suspension "normale". Notamment les troubles de circulation sanguine dans les jambes que l'on n'utilise pas. C'est pourquoi le travail en suspension dans le harnais doit être proscrit à partir du moment où sa durée dépasse 30 minutes, d'autant plus si ce travail est statique. L’usage d’une sellette est impératif au delà de cette durée.

Après évaluation du risque, compte tenu de la durée de certains travaux et de la nécessité de les exécuter dans des conditions adaptées du point de vue ergonomique, un siège muni des accessoires appropriés doit être prévu.
Le travail en appuis tendus ne produit pas les mêmes effets si la plus grande partie du poids est porté par les jambes. Pour s'équilibrer et se déplacer on utilise ses jambes. Les contractions musculaires nécessaires jouent un rôle important d'aide à la circulation sanguine.

Si persiste inévitablement un risque de suspension du à une chute ou à une fatigue quelconque, on peut être conduit pour la réalisation de certains travaux à envisager, et à mettre en place, d'une manière préventive, un système de décrochage rapide. Cela d'autant plus que le chantier se trouve éloigné d'un poste de secouristes professionnels (pompiers, services d'intervention en milieux périlleux, etc...).
Des chutes de 1 m retenue dans un harnais, il en existe une infinité donnant des chocs différents. Chaque différence de masse va provoquer des chocs différents, chaque facteur de chute va pour une même masse provoquer des chocs différents, chaque support (longe, corde ou sangle) qui sert de liaison a un module élastique différent, ce qui provoquera un choc encore différent ! Voir le calculateur de choc !

Le tirant d'air est l'espace qui doit être libre d'obstacle au dessous du point d'ancrage. Suivant les longes (et les absorbeurs) il peut varier de 3,5 m à 6 m.

 

QUE FAIRE ?

Chantier proche d'un poste de secours :

  • Avoir la confirmation de l'intervention possible des secours en 30 minutes maxi ;
  • Disposer d’un moyen d'appel (tel portable, radio).

 

éditeur responsable : Serge Marlier, maintenance du contenu : Pierre-Yves Hainaut,
date mise à jour : 14-11-2007, s'identifier