Delta Hainaut
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Secrétariat
Lombalgie
Causes : la lombalgie est un symptôme dont il faut identifier la source afin de la traiter. Les causes sont variées et sont parfois le signe d’une maladie sous-jacente (arthrite, arthrose, fibromyalgie) ou d’une maladie touchant un organe situé près de la colonne vertébrale (reins, intestins, uretères, utérus, ovaires…). Pourtant, pour près de 90% des personnes atteintes de lombalgies, il est impossible de déterminer avec précision l’origine du mal.
Les sources de douleurs les plus fréquentes sont :
Catégories de douleur
Douleur aiguë : une douleur qui dure jusqu’à sept jours (communément appelée lumbago). Bien qu’elle soit de courte durée, la douleur lombaire aiguë peut occasionner beaucoup d'inconfort, imposer un arrêt de travail pendant quelques jours et gêner considérablement les activités quotidiennes.
Douleur subaiguë : une douleur qui persiste de manière plus ou moins constante durant quelques semaines.
Douleur chronique : une douleur constante qui dure plus de six mois. Les causes de la douleur lombaire chronique sont parfois difficiles à identifier.
Symptômes
En raison de l’anatomie complexe de la colonne lombaire et des multiples causes de douleurs au bas du dos, les symptômes peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre.
Personnes à risque
Prévention
Pensez-y !
Mesures préventives de base
Traitements :
Reposer le dos. En phase de douleur aiguë, il faut reposer le dos pour lui éviter tout traumatisme additionnel et tenter de maîtriser la douleur. Les positions qui reposent le mieux la colonne lombaire sont :
couché sur le côté, genoux repliés, un oreiller sous la tête et un autre entre les genoux (les femmes enceintes peuvent ajouter un oreiller sous leur ventre
couché sur le dos, sans oreiller sous la tête, avec un ou plusieurs oreillers sous les genoux et une serviette roulée ou un petit coussin dans le creux du bas du dos
A savoir : ne pas prolonger la période de repos au-delà de deux jours car l’inaction et l’immobilité contribuent à l’atrophie et à l’affaiblissement des muscles du dos et peuvent compromettre la mobilité normale des articulations de la colonne vertébrale. Appliquer de la glace sur la colonne lombaire contribue à diminuer l’inflammation.
La prise de médicaments : Pour maîtriser la douleur temporairement et sur une courte période, la prise d’analgésiques, d’anti-inflammatoires ou de relaxants musculaires peut être appropriée. Si la douleur est intense et tenace, le médecin pourra prescrire des antidouleur plus efficaces. Des injections de cortisone à proximité de la zone douloureuse sont parfois employées en cas de douleurs chroniques.
La physiothérapie : Au début, les séances pourront se limiter à des manipulations douces, à l’application de chaleur dans la région lombaire et à de la neurostimulation électrique transcutanée (TENS), une technique qui consiste à stimuler les nerfs par un léger courant électrique afin de soulager la douleur. Progressivement, le patient apprendra une série d'exercices qu’il sera appelé à répéter quotidiennement à la maison afin de réadapter et de rééduquer les articulations de la colonne lombaire.
L’exercice : Les personnes atteintes de douleurs lombaires subaiguës ou chroniques qui maintiennent une activité physique (exercices d’étirements et de renforcement, marche, etc.) guérissent plus rapidement. Par contre, en cas de douleur lombaire aiguë, l’exercice ne semble pas diminuer la douleur. La marche, la natation et le cyclisme (avec un vélo bien ajusté à sa taille) sont des sports doux pour le dos.
Important. En cas de lombalgie, évitez de pratiquer les sports suivants, qui malmènent le dos : le judo, la lutte, l’aviron (canot, kayak, chaloupe, etc.), les sports de raquette (tennis, badminton, etc.), les poids et haltères et le trampoline.
La chirurgie : Dans certains cas de lombalgie chronique, une chirurgie peut être indiquée. Considérant que la chirurgie comporte des risques (contracter une infection, subir une lésion à un nerf ou souffrir d’un stress sur d’autres vertèbres) et qu’elle est parfois inefficace, elle est utilisée en dernier recours. La chirurgie la plus courante en cas de dommages aux disques intervertébraux consiste à fusionner les vertèbres. Des recherches ont lieu présentement sur des disques de remplacement composés de cobalt et de chrome.
Médecines douces :
Conseil :
Pour lever une charge, l’utilisation judicieuse du poids du corps permet une importante économie des forces : l’équilibre est obtenu par une position appropriée des pieds, les prises de mains doivent être effectuées en tenant compte de la structure de la charge et du mouvement qu’on veut lui donner, la force des jambes doit être utilisée en priorité par flexion et extension, le dos étant maintenu plat.
éditeur responsable : Serge Marlier, maintenance du contenu : Pierre-Yves Hainaut,
date mise à jour : 14-11-2007, s'identifier