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Delta Hainaut
7000 Mons

tél : 065/38.22.10
fax : 065/38.22.37
Secrétariat

Les risques de l’électricité pour les installations

Le risque dépend essentiellement de l’intensité qui, par effet joule, entraîne une élévation de température des circuits électriques. L'échauffement anormal et incontrôlé auquel est soumis le matériel sous tension peut provoquer des incendies ou des explosions. 

La prévention

Les mesures techniques

Les mesures techniques concernent le matériel et les dispositifs de protection.
L’ensemble des dispositifs de protection doit être vérifié et entretenu par du personnel qualifié.

Les mesures de prévention contre les chocs électriques en Basse Tension :

Pour contrer le contact direct, pensez isolation, barrières et enveloppes et éloignement.

Pour contrer le contact indirect, il faut – sans mise à la terre et sans coupure automatique - utiliser de la très basse tension (TBT), employer du matériel de classe II et utilisez un transformateur d’isolement.

Pour contrer le contact indirect – avec mise à la terre associée à une coupure automatique du circuit - , il faut un appareil de protection qui réalise la coupure automatique du circuit et qui possède des caractéristiques dépendantes de la valeur du courant de défaut et du régime neutre de l’installation.

Les mesures de protection contre les chocs électriques en Haute Tension (HT) :

Pour contrer le contact direct, pensez isolation, barrières et enveloppes et éloignement.

Pour contrer le contact indirect, il faut mettre en œuvre des liaisons équipotentielles reliant les masses et éléments conducteurs, simultanément accessibles pour que la tension de contact ne dépasse pas 25 volts en alternatif pour les installations extérieures et 50 volts en alternatif pour les installations intérieures et abritées.

Le matériel :

Le matériel utilisé doit être de classe I, c'est-à-dire équipé d'un conducteur de protection (de couleur vert/jaune dit conducteur de terre) ou être de classe II, c'est-à-dire posséder un double isolement. Dans ce cas, il ne doit pas être relié à la terre.

Les matériels de classe III fonctionnent sous une tension alternative de 48 volts maximum dite très basse tension de sécurité.
Les matériels de classe 0 (zéro), c'est-à-dire ne comportant pas de conducteur de protection ou n'étant pas repérés par le symbole classe II sont formellement interdits sur les lieux de travail.

L’équipotentialité :

Pour prévenir le choc électrique, toutes les masses métalliques accessibles doivent être reliées entre elles par des conducteurs adaptés de façon à ce qu'elles soient au même potentiel. S'il n'existe pas de différence de potentiel entre deux masses métalliques, le choc électrique devient impossible car aucun courant ne peut circuler entre ces masses.

Les dispositifs de coupure électrique : 

Les appareils de coupure automatique tels que disjoncteurs, fusibles, relais différentiels (associés avec un interrupteur ou un disjoncteur) ont pour rôle de limiter les courants de surcharge ou de défaut à des valeurs définies ou calculées lors de la conception de l’installation.

Important : Tout appareil défaillant doit être remplacé par un appareil de caractéristiques identiques.

Les contrôles :

Les installations électriques doivent être systématiquement vérifiées par un organisme agréé lors de leur mise en service, puis chaque année par une personne qualifiée ou un organisme agréé.

L’habilitation

C’est la reconnaissance d’un travailleur, par la Province de Hainaut, à accomplir en sécurité les tâches fixées.
Pour intervenir sur une installation électrique quelle qu'elle soit, il est nécessaire de posséder une habilitation délivrée par le chef d'établissement, après formation spécifique.
Ce document atteste de la capacité d'une personne à effectuer des opérations en assurant sa sécurité et celle des autres personnes et à connaître la conduite à tenir en cas d'accident.

Il existe des habilitations spécifiques :

  • Concernant les tensions (basse tension et haute tension) ;
  • Concernant les opérations, telles que travaux électriques et travaux non électriques. Les travaux non électriques (TNE) sont ceux au voisinage d’une installation électrique sous tension tels que travaux de peinture, nettoyage, remplacement de fusibles… ; les travaux électriques (TE) sont les travaux réalisés sur des équipements électriques proprement dits, tels que équipement d’armoires, installation de réseaux, remplacement de disjoncteurs,…
  • Concernant les interventions, ce sont des opérations de courte durée sur une partie limitée de l’installation électrique pour son dépannage telles que mesurage, câblage, modification dans une armoire électrique,…
  • Concernant les manœuvres qui sont des opérations conduisant à un changement de la configuration du réseau électrique. Il y a trois types de manœuvres : la consignation (qui permet d’effectuer en toute sécurité des travaux d’ordre électrique ou non de longue durée ; la manœuvre d’exploitation qui est une intervention sur le réseau électrique et la manœuvre d’urgence qui est une action sur des organes de commandes de coupures d’urgence pour des mesures de sécurité (pour ce 3ème cas, toute personne présente sur les lieux peut l’exécuter).

Les consignes

Il faut utiliser un matériel conçu et maintenu en bon état, raccordé sur le socle de prise de courant adéquat, comportant une notice d'emploi relative aux conditions de son utilisation conformément à sa destination et sans danger, n'ayant pas subi de réparation incorrecte, et utilisé par une personne qualifiée.

Pour intervenir sur une installation électrique quelle qu'elle soit, il est nécessaire :

  • de posséder une habilitation délivrée par le chef d'établissement ;
  • de procéder à des consignations destinées à mettre les installations hors tension au moment de l'intervention ;
  • de respecter des protocoles particuliers pour effectuer les diagnostics des pannes ainsi que les essais et les réglages sous tension.

éditeur responsable : Serge Marlier, maintenance du contenu : Pierre-Yves Hainaut,
date mise à jour : 14-11-2007, s'identifier