Dire "STOP" est la base, en cette journée internationale contre la violence et le harcèlement en milieu scolaire.

En Fédération Wallonie-Bruxelles, un élève sur trois serait touché par le harcèlement scolaire. En Hainaut, nos écoles sont attentives au vivre ensemble, au respect et à l'épanouissement des jeunes. Dès l'école primaire, nous participons à HOPE, la campagne de prévention contre le harcèlement scolaire, lancée par la RTBF, jusqu'au15 novembre. Objectifs ? Sensibiliser, prévenir et unir les élèves face au cyberharcèlement scolaire, en encourageant une prise de conscience collective ! Parce que le harcèlement est souvent bien plus violent qu’on ne le pense, il est essentiel d’en parler, d’écouter, et surtout d’agir ensemble.

A Charleroi, plus de 250 élèves de l'enseignement provincial ont assisté à la projection du film «TKT», suivie d’un échange autour du harcèlement, du cyberharcèlement et du consentement. A l'Ecole provinciale d'application à Morlanwelz, une danse " flashmob" est organisée, avec tous les élèves de l'enseignement primaire. Des photos et vidéos sont envoyées au journal télévisé pour enfants de la RTBF (Niouzz). Les enfants adhérent à la charte des principes de HOPE et créent la plus grande chaîne de l’espoir, en guise de symbole d’unité contre le harcèlement.

Comment aider ses enfants à réagir face au harcèlement ?

Dans le podcast "Petit Dej' & Grandes Questions", Lucile Poulain, journaliste et maman de deux enfants, tente de répondre aux nombreuses questions que se posent ses enfants. Avec l’aide d’expertes et experts du terrain, elle propose des pistes pour expliquer tous les sujets, même les plus sensibles, de manière simple, concrète et posée.

Cette fois-ci, Lucile est vraiment embêtée parce que sa fille vient de lui dire qu’elle se faisait harceler. Et elle est loin d’être la seule : à l’école, de nombreux enfants sont confrontés face à cette situation. Depuis l’apparition des réseaux sociaux, il paraît plus difficile d’y échapper. Comment les parents doivent-ils aider leurs enfants dans ces cas-là ?

Ayant elle-même subi du harcèlement, Geneviève a appris à répliquer. Elle a créé le jeu "Takattak", afin de combattre le harcèlement par la repartie. Il consiste à répondre sans se démonter en lançant des piques. Cela permet aux enfants d’apprendre à ne pas se laisser marcher sur les pieds, une leçon importante qu’ils doivent retenir toute leur vie.