Les réformes de l’enseignement inquiètent la Province
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Dans l’enseignement, les réformes de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont également de grandes conséquences sur la Province de Hainaut. Interrogé par le conseiller provincial Philippe Waterlot, Pascal Lafosse, Député en charge de l’enseignement obligatoire, a évalué, ce matin devant le Conseil provincial, l’impact des réformes actuellement mises en oeuvre.

Des réformes qui, comme il l’a souligné, ont profondément fragilisé l’enseignement qualifiant, l’organisation des établissements, la stabilité du personnel et les perspectives offertes aux élèves.
Des réformes qui, comme il l’a souligné, ont profondément fragilisé l’enseignement qualifiant, l’organisation des établissements, la stabilité du personnel et les perspectives offertes aux élèves.
Par exemple, la fermeture de certaines 7e a contraint les élèves déjà titulaires du CESS à se réorienter vers l’enseignement pour adultes : en dépit des démarches effectuées par la Province de Hainaut pour leur proposer de nouvelles formations adaptées, « cette mesure a désorganisé les parcours de formation et affaibli des filières qui fonctionnaient. » De nombreux étudiants n’ont pas poursuivi leur formation.
A ces conséquences sur les parcours de vie, s’ajoutent celles sur l’emploi : environ 62 équivalents temps plein. D’autres mesures comme la diminution des périodes complémentaires réduit encore la capacité des établissements à offrir un encadrement de qualité et à soutenir les projets pédagogiques.
« L’organisation du degré inférieur, ex Tronc Commun, pose également de nombreuses questions», insiste Pascal Lafosse. « Il sera essentiel que nos écoles puissent offrir un choix d’options aussi large que possible. Des collaborations entre les écoles du PO seront souhaitables. Je serai très attentif à cette transversalité. »
Autre mesure impactante pour l’emploi des enseignants : celle qui modifie la charge horaire des profs du secondaire supérieur (20 à 22 périodes) entraînerait une nouvelle perte estimée à 53 équivalents temps plein. Sans compter, comme l’a souligné le Député que, « cette augmentation de la charge de travail, qui ne s’arrête certainement pas aux heures prestées en classe, risque de réduire encore l’attractivité du métier d’enseignant. »



