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Marius Martinot: lauréat du Prix du Hainaut 2025.

Actualités provinciales

Marius Martinot: lauréat du Prix du Hainaut 2025.

Marius Martinot (1997) est lauréat du Prix du Hainaut des Arts plastiques 2025. Son œuvre est à découvrir aux cimaises du Centre de la gravure et de l'image imprimée de la Fédération Wallonie‑Bruxelles jusqu'au 23 novembre à La Louvière, aux côtés des créations de Fanny Alet, Sarah Bonami, Bertille Haye, Raphaëlle Ilic, Anaïs Lecompt et Şengül Özdemir.

Né en 1997 à Paris, Marius Martinot réalise des études d’arts appliquées puis de gravure, avant de se consacrer durant 5 ans à la peinture. Aujourd'hui Marius transmet également en tant qu'enseignant.

Sa pratique artistique est constituée d’images figuratives en couleurs ou en noir et blanc ; et d’un travail d’empreinte à partir de matériaux récupérés dans la rue ou sur des chantiers. C’est ce projet d’empreinte que Marius Martinot a travaillé en résidence à TAMAT, avec comme point de départ la notion de suaire.

Renvoyant au textile recueillant un mort autant qu’à celui empreint de l’image du Christ, le suaire manifeste ici la disparition d’une forme, d’une personne ou d’un lieu. Ce travail prend son inspiration dans la ville de Tournai, où s’est formé un patrimoine architectural et culturel d’une grande richesse. Son travail artistique est à découvrir ici : https://www.instagram.com/marius.martinot/?hl=fr

Martinot présente d'autres créations, comme cette oeuvre sans titre (155 x 230 x 3,5 cm -Tarlatane, sucre, peinture acrylique, toile, bois - 2024). Un même paysage est figuré sur deux couches : l’une translucide en tarlatane caramélisée, l’autre peinte en noir et blanc sur une toile opaque. Cette superposition atténue la densité de l’image et renforce son caractère fuligineux. La profondeur troublante qui en résulte interroge la nature de la scène représentée : s’agit-il d’un paysage calme et brumeux ou, au contraire, d’un lieu enfumé et marqué par une catastrophe en cours ?

Ou encore l’interprétation d’un reliquaire, renfermant l’image d’un pigeon écrasé. La photographie, imprimée dans la masse d’une matière translucide et éclairée de l’intérieur, est présentée dans un socle aux parois internes réfléchissantes. Cet oiseau blanc, inerte, photographié à même le sol et éblouissant au premier regard, se présente comme une figure inversée de la colombe symbolisant le Saint- Esprit.
L’œuvre, inspirée des reliques du Trésor de la cathédrale de Tournai, y a été exposée lors de l’exposition R24 du TAMAT.

Une organisation du Secteur des Arts plastiques de la Province de Hainaut. En collaboration avec Le Centre de la Gravure et de l’Image imprimée, La Louvière.

Infos : Centre de la gravure, 10 rue des Amours 7100 La Louvière. https://www.centredelagravure.be/