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Trop cher, l’enseignement provincial ?

Actualités provinciales

Trop cher, l’enseignement provincial ?

Posée par un conseiller de la majorité, la question du coût de l’enseignement provincial pour la Province de Hainaut a donné l’occasion au Député provincial en charge de la compétence rappeler les spécificités de l’enseignement organisé par la Province de Hainaut en faveur de 40 000 élèves.


Pour faire « tourner » son enseignement, la Province de Hainaut ajoute un budget complémentaire de 80 millions d’euros, elle renforce les effectifs subventionnés par la Fédération Wallonie-Bruxelles de 1110 agents provinciaux qui s’occupent de la gestion quotidienne mais aussi et surtout de l’entretien et de la maintenance des infrastructures scolaires : ce que ne couvrent les dotations de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
« L’enseignement qualifiant – notre ADN - coûte cher », explique Pascal Lafosse, « nos formations en agronomie, construction, hôtellerie, alimentation, industrie, demandent des ateliers spécialisés, du matériel coûteux, des normes de sécurité strictes et donc un encadrement adéquat. »
Investir dans le qualifiant pour répondre aux besoins de main-d’œuvre des entreprises du Hainaut, c’est le choix qu’a fait la Province même si cette filière coûte, c’est inévitable, bien plus que l’enseignement général. « Nous assumons pleinement ce choix. »
L’autre choix délibéré posé par la Province de Hainaut sur un territoire où le niveau de formation continue à rester moins élevé qu’ailleurs, c’est de promouvoir un enseignement de proximité : près de 90 implantations. Cette organisation territoriale engendre une logistique onéreuse mais elle est la condition de l’égalité des chances et de la proximité avec les bassins de vie.
La Province continue aussi d’investir dans des filières en pénurie et coûteuses à organiser comme la boulangerie, la soudure, la maçonnerie. Elles attirent moins d’élèves, garantissent moins de subventions mais sont indispensables au bon fonctionnement de notre économie.
Des mutualisations sont en cours pour réduire les dépenses de l’enseignement mais il n’empêche que la Province veut investir pour garantir un avenir aux jeunes Hainuyers, assurer un enseignement de qualité, diversifié, qualifiant, accessible et nécessaire à notre économie.