<p>« Celui qui détient les semences détient la vie ». Mais qui détient les semences ? En 2016, l’entreprise Bayer rachète Monsanto pour 63 billions de dollars. Les semences ne sont-elles qu’une marchandise ? Comment une série d’orientations scientifiques, politiques, juridiques ont-elles conduit à la perte de biodiversité dans les champs ? Au nom de quoi, au profit de qui ?<br>Dans sa conférence gesticulée ; <strong>Corentin Hecquet nous emmène dans l’histoire de l’appropriation des semences qui, au fur et à mesure, verrouille le système semencier et exclut toutes les variétés qui ne correspondent pas à une norme</strong>. Loin de s’arrêter aux constats amers d’une perte de biodiversité, il raconte comment des personnes essaient de faire entendre une voix dissidente.<br> <br>Intervenant·e : Corentin Hecquet, docteur en sciences de l’environnement (ULG), titulaire d’un master en sociologie (UCL) et auteur de Construction d'une demande de justice écologique. Le cas des semences non-industrielles, 2019&nbsp; &amp; projection du court-métrage Mauvaise Graine de Nadège Herrygers</p>