Décentralisation du festival Le Mois du Doc, réalisateurs présents, projections associatives… Le mois de novembre s’annonce riche en découvertes au cinéma L’Écran d’Ath ! Le Mois du Doc, c’est le festival de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui met le cinéma documentaire belge francophone à l’honneur. Cette année encore, L’Écran joue le jeu et programme quatre séances uniques, dont des ciné-rencontres !

Le mercredi 12.11 à 20h : Put your soul on your hand and walk, un documentaire poignant à travers lequel la réalisatrice iranienne, Sepideh Farsi, plonge le public dans la guerre à Gaza sur une période de 200 jours, par le biais d'une correspondance téléphonique avec Fatem Hassona, une jeune Gazaouie photographe.

Ce long-métrage, sélectionné à l’ACID au Festival de Cannes, se situe entre le coup de cœur et le coup-de-poing, entre la joie de vivre et l’horreur du colonialisme.

Le jeudi 20.11 à 20h, le Collectif Droits des Femmes d’Ath propose Sans frapper. Ce film d’Alexe Poukine retrace le récit d’Ada, 19 ans, victime de violences sexuelles, et mêle sa voix à celles d’autres survivantes. 

Cette séance s’inscrit dans le cadre d’une campagne de sensibilisation de lutte contre les violences liées aux genres, organisée par un collectif d’associations athoises. La séance sera suivie d’un échange avec Virginie Vandurmen du SPAJ (Service Public d’aides aux justiciables).

Le vendredi 21.11 à 20h, Le Mois du Doc se poursuit avec Merckx, en présence de son réalisateur Christophe Hermans. Construit à partir d’images d’archives, ce documentaire retrace le parcours extraordinaire du plus grand champion cycliste belge de tous les temps : Eddy Merckx. Un film émouvant qui restitue la majesté et la poésie d’un sport noble et exigeant, tout en captant la fragilité d’un être humain derrière le mythe.  
Le jeudi 27.11 à 20h, L’Écran a le plaisir d’accueillir la Tournaisienne Isabelle Detournay qui présentera son documentaire Pendant que Nicoleta travaille. Tourné à Bucarest, ce film raconte l’histoire de Ilinca, Melinda, Nicoleta et Nella qui se battent chaque jour pour survivre. Malgré la barrière de la langue, la drogue et les blessures, une amitié se noue au fil des images entre ces femmes et la réalisatrice.