Le CAP présente « Le surréalisme : bouleverser le réel », qui se tiendra du 19 octobre 2024 au 16 février 2025 au musée des Beaux-Arts de Mons.

A l’occasion du centenaire du surréalisme, le CAP/musée des Beaux-Arts de Mons dédie sa nouvelle exposition à ce mouvement artistique, sous un angle totalement inédit : celui de l’objet bouleversant et de son impact sur la société.

Présentée de façon à la fois chronologique et thématique, l’exposition « Le surréalisme : bouleverser le réel » retrace l’histoire de l’objet (tridimensionnel, mais aussi dans la poésie, la peinture, la photo, le collage et le film) au sein du surréalisme des années 1920 et 1930. Elle confronte ensuite l’objet surréaliste aux nouveaux mouvements qui mettent l’objet au centre de la scène artistique à partir des années 1960. 

Profondément actuelle, cette exposition novatrice propose une réflexion sur le côté subversif, essence même du surréalisme, et sur la façon de le montrer aujourd’hui. Elle met en évidence le rapport de l’objet à l’art et à la commercialisation. Le lien entre l’objet et le corps ainsi que la place des femmes sont également interrogés. 

À travers un vaste panorama constitué de peintures, d’écrits, de photographies et d’objets de plus de 30 figures emblématiques du mouvement et de l’art belge telles que Paul Nougé, René Magritte, Jane Graverol, Rachel Baes ou encore Marcel Mariën, l’exposition montre le surréalisme en Belgique comme il ne l’a jamais été. 

En parallèle, le collectif BENTO Architecture et Corentin Mahieu présente dans la Salle aux Piliers l'exposition « Restaurer les choses », un laboratoire de restauration d'œuvres d'art où l’on prend soin des objets avec attention et curiosité. Il ne s’agit pas de retrouver leur éclat d’antan, mais de les laisser advenir, de les réparer ou encore les "re-parer" : les parer à nouveau, d’une nouvelle manière et à l’aide d’autres entités vivantes. Installée dans les vestiges d’une exposition dédiée à Rodin, cette œuvre explore les dualismes entre nature et culture, sujet et objet, laissant les artefacts évoluer entre l’intervention humaine et celle des organismes vivants.